Tout à commencer par un sms, ô combien innocent, d'Elise Samedi matin me demandant les références des bouquins à lire en lettres. Tu vois, jusque là, j'avais un peu joyeusement oublié ma condition d'étudiante en CPGE, j'avais arrêté d'enfler, je dormais jusqu'à midi tous les jours, je n'étais plus constamment fatiguée, et j'avais même zappé le désespoir qui me sied si bien. Oups. Mon cerveau a remis fissa fissa la fonction "panique totale" en état de marche. Références dit bouquins, bouquins dit lecture et tentatice désespérée pour en retenir quelque chose, dit devoirs, dit interro dès la rentrée, dit khôlles (j'aime étaler ma condition de prépa littéraire, non je dit pas colle, et je t'emmerde. Je souffre autrement plus que toi, souviens toi en petit homme), dit retour de la pression de merde qui m'a donné des envies de suicide toute l'année. Oui, la prépa me fait me sentir très mal.
Globalement, je suis sortie assez satisfaite de moi-même du concours de Science Po (c'est mal, je le confesse), en vacances, heureuse titulaire de 60 crédits ECTS. Les soucis de la prépa, très très loin. Sauf que les résultats du dit concours, c'est pas avant le 30 Juillet (pleure avec moi en attendant
Si on ne parlait pas de bouquins, je me sentirais presque capable d'annoncer un feu de joie au cas où je serais prise à l'iep de Stras *touche du bois*.
Tout ça pour dire que la prépa sucks et que je suis morte de trouille. Et que je devrais bouger mon cul.
PS: Oui je sais, je t'ai un peu laché comme une vieille chaussette ces derniers jours, mais la vie a ses mystères que la raison ignore et je me devais de me consacrer à de grandes questions métaphysiques.