Sérieusement, j'adore le théâtre. Mais faudrait voir à pas pousser mémé dans les feuillages.

Habituellement, je sors du TNS avec l'impression tenace de voir les choses en quatre dimensions. C'est à dire que je pleurerais devant la beauté des arbres de la place de la république, et je reste quinze minutes ébahie au milieu de l'avenue des Vosges, le regard quelque part entre le vide et les lignes droites de la route. Ce soir, que dalle. Juste la terrible sensation que j'aurais pu sortir dès la fin de la troisième scène, et sauver quelques heures de ma vie.

Il n'y a que l'accumulation de bouteilles dans un coin de ma chambre, attendant sagement Samedi soir pour me remonter le moral. Oui, il y a trois heures, j'étais euphorique. Tant pis.


*Viens de lire la cérémonie préparée par appelons-le-Valmont (et je suis ironique) pour son mariage*
Pourquoi suis-je incapable d'envoyer chier quelqu'un? J'ai la furieuse envie depuis des mois d'annoncer à ce connard d'hypocrite d'aller se faire foutre (quoique, ça pourrait lui plaire...), au lieu de ça, je l'évite. Foutaises de sociabilité (à distinguer de socialisation maisouimaisouimonsieurB).


Bon.
Pour toi lecteur, je vais boire une infusion de basilic qui luttee contre l'anxiété (examen)p.26 (oui je suis prête à tout, même à dépenser cinq euros pour une plante moche et probablement inutile).
Observation de la substance obtenue par infusion:  c'est jaunâtre, rien de très appétissant mais rien de très inquiétant pour une infusion. En revanche, l'odeur m'invoque de la bouillasse verte saupoudrée de réglisse.
Dégustation: tout juste inintéressant.  Désolé de t'avoir fait perdre ton temps. Rdv demain pour le verdict sur les vertu anti-anxièté de cette mixture.
 
Le lendemain: il me semble avoir accusé une légère envie de vomir environ dix minutes après ingestion du truc, mais le tout assez fugace, et absence totale de crise d'angoisse. Je vote pour.