the-bright-side

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Samedi 3 juillet 2010 à 20:23

Cher lecteur,

Je suis en vacances BORDEL. En VACANCES.

Bon.
Toute cette histoire de glande a commencé vendredi matin, tout près d'un magnifique hangar (soyons fous, lançons nous dans les grands mots, un "hall d'exposition"), au milieu d'un bon millier et demi d'adolescents stressés: le concours commun de Science Po. Tu sais, le truc que j'étais censée bossé à mort pendant les deux dernières semaines, au lieu de fantasmer et de me gaver de chocolat sur le canapé. Je te passe les sujets ô combien passionnants.
Jdéconne. T'y échappera pas: "Une socièté qui vieilli est-elle condamnée au déclin?" ou "Dans quelle mesure les médias sont ils le reflet de la société?", plus "La IVe République: un bilan négatif?". Des sujets pourris donc, pour rester dans la droite lignée des concours SciencesPo.

Le truc le plus marrant à ce concours, c'est de constater que la moitié des gugus abandonnent en chemin. *foutage de gueule sadique*


Enfin bref.
Je fond dans un hangar blablabla j'écris des trucs blablabla je mange mon kitkat comme un Mr Feeze blablabla je sors blablabla je refais 15 fois ma dissert avec mes potes blablabla je me fais looser au tram, je pédale, j'achète de la picole (note bien l'accélération de l'intrigue à l'approche de la cuite), je vais comater/me décrasser/faire belle, et j'enfourche mon vélo du soir.


Comme tu peux t'en douter, un groupe d'étudiants prépa qui fait la fête après une journée de concours dans la chaleur, ça se démarque du lot des mines nationales quotidiennes. Tricot enfile sa robe, cri libérateur du groupe, exploration du parc, et début du processus de la mine.
(j'adore simuler une attaque sylvestre)
Hum. Je les kiffe mes poteaux. Ça va pas me faire plaisir de plus les voir autant (parce que tu dois savoir qu'en prépa, t'as plus de vie sociale, mais en échange tu vis littéralement avec tes camarades/codétenus/futurs assassins (pour les prépas les plus sauvages bien sûr) ), je me suis habituée à la vie B/Lienne moi.
Je bade un peu. J'attends Aix. (et ouais, certains d'entre nous se permettent des vacances entre poteaux x) )

Jeudi 27 mai 2010 à 19:06

Il n'y a qu'à Strasbourg qu'un vélocycliste puisse gambader (ou plutôt pédaler) sans risquer la mort à tout instant. Strasbourg est une ville propre, Strasbourg est une ville très européenne et dans le vent, Strasbourg aime le vélo et son vélocycliste, qu'on se le dise. Bien avant l'avènement des vélolib, Strasbourg aimait le vélo. En conséquence, le conducteur automobile a développé une dextérité unique pour éviter le vélocycliste. Le trajet maison/lycée (ô joies de la prépa) laisse le vélocycliste sain et sauf. Voire même, si tu es vicieux/mal réveillé/peu conscient de la valeur de la vie, tu peux considérer que le vélo est ton ami: le vélo ignore la plupart des règles de la circulation. Ou plutôt, il suit selon les besoins les règles applicables aux piétons ou aux voitures. La route, le trottoir, les aménagements urbains et les passages pour piétons sont tiens. Ce qui me permet de poser un question cruciale: pourquoi diable n'ais-je aucun scrupule à brûler le feu rouge piéton alors que la simple idée de traverser la route deux mètres plus loin, en grillant le feu rouge voiture, me donne-t-elle la chair de poule?

Tout à l'heure, pédalant selon les merveilleuses modalités imposées par la pluie strasbourgoise, à savoir avec un parapluie dans la main droite, j'ai pensé à toi lecteur. J'aurais bien pris une photo. Sauf qu'il me fallait tout de même une main pour choisir mon chemin (je doute que le choix du vélo laissé à lui-même m'eut plu). Je me suis donc contentée de penser à toi.

Mercredi 26 mai 2010 à 23:23

Sérieusement, j'adore le théâtre. Mais faudrait voir à pas pousser mémé dans les feuillages.

Habituellement, je sors du TNS avec l'impression tenace de voir les choses en quatre dimensions. C'est à dire que je pleurerais devant la beauté des arbres de la place de la république, et je reste quinze minutes ébahie au milieu de l'avenue des Vosges, le regard quelque part entre le vide et les lignes droites de la route. Ce soir, que dalle. Juste la terrible sensation que j'aurais pu sortir dès la fin de la troisième scène, et sauver quelques heures de ma vie.

Il n'y a que l'accumulation de bouteilles dans un coin de ma chambre, attendant sagement Samedi soir pour me remonter le moral. Oui, il y a trois heures, j'étais euphorique. Tant pis.


*Viens de lire la cérémonie préparée par appelons-le-Valmont (et je suis ironique) pour son mariage*
Pourquoi suis-je incapable d'envoyer chier quelqu'un? J'ai la furieuse envie depuis des mois d'annoncer à ce connard d'hypocrite d'aller se faire foutre (quoique, ça pourrait lui plaire...), au lieu de ça, je l'évite. Foutaises de sociabilité (à distinguer de socialisation maisouimaisouimonsieurB).


Bon.
Pour toi lecteur, je vais boire une infusion de basilic qui luttee contre l'anxiété (examen)p.26 (oui je suis prête à tout, même à dépenser cinq euros pour une plante moche et probablement inutile).
Observation de la substance obtenue par infusion:  c'est jaunâtre, rien de très appétissant mais rien de très inquiétant pour une infusion. En revanche, l'odeur m'invoque de la bouillasse verte saupoudrée de réglisse.
Dégustation: tout juste inintéressant.  Désolé de t'avoir fait perdre ton temps. Rdv demain pour le verdict sur les vertu anti-anxièté de cette mixture.
 
Le lendemain: il me semble avoir accusé une légère envie de vomir environ dix minutes après ingestion du truc, mais le tout assez fugace, et absence totale de crise d'angoisse. Je vote pour.

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